Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Meuh où vont-ils ?

17 février 2016

Changement de climat

Nous étions revenus pour travailler et peu de temps après notre arrivée, un ami nous appelle pour nous dire que deux places sont libres dans le restaurant d'altitude où il travaille à ... Chamonix. C'est donc après un passage un peu express chez nous que nous repartons le 13 janvier pour la haute Savoie, bonnet sur la tête et pneus neige sur la 106. Nous arrivons dans le froid et la neige, une dure acclimatation doit commencer. Toutefois,la vue imprenable sur le mont blanc nous empêche de trop regretter les plages et le soleil du pacifique. 

DSCF5845

Nous nous rendons donc ensemble pour un entretien d'embauche à la Bergerie Plan Praz, perchée à 2000m d'altitude. La structure comprend un bar, un snack et un resto, Arthur est donc affilié au snack, pour faire les burgers, et moi en service au resto. Ainsi, nous avons les mêmes horaires, les mêmes collègues mais on ne travaille pas ensemble, ce qui est parfait!

En attendant de commencer le travail, nous nous mettons à la recherche d'un appartement sur Chamonix ou alentours. Nous sommes pour l'instant gentiment accueilli par Robbie et Toff, qui sont dejà en colloc avec Goldo, le chien (très gentil), dans un 25 m2. Il faut donc vite trouver quelque chose. Pas forcément évident mais on fini par trouver un petit studio aux Houches, avec des lits superposés dans l'entrée pour accueillir du monde, avis aux interesses ! 

DSCF5832

DSCF5833

la vue de l'appartement

Nous avons également le temps de faire une sortie raquette et une sortie ski.

DSCF5830

DSCF5826

 

Nous voilà maintenant poser en mode télécabine, boulot, apéro, dodo. On vous racontera ca plus en détails quand on aura pris le temps de faire des photos au boulot !

DSCF5864

Publicité
Publicité
7 janvier 2016

Surprise !

Hé oui, après ces dix mois de voyages nous avons finalement décidé d’aller passer Noël au seul endroit où l’on a vraiment envie d’être pendant cette période : auprès de notre famille ! Nous avons déjà bien crapahuté de long en large et en travers des Amériques et notre esprit est maintenant tourné vers la suite du programme. Parce que toutes ces aventures nous ont permis de réfléchir au futur et de décider de … continuer à voyager encore ! Mais il faut parfois rentrer pour se ressourcer (psychologiquement et financièrement !) et pouvoir mieux repartir par la suite. C’est donc sans regret (ou presque) que nous prenons l’avion le 23 décembre de Lima, direction Paris. Et il faut dire aussi que peu de gens dans nos familles sont au courant de notre retour et nous avons hâte d'apprécier enfin l’effet de cette surprise que nous préparons depuis 2 mois maintenant !

DSCF5741

Tout d’abord, il nous faut effectuer quasi 24h de voyage (taxi, avion, train compris), en espérant qu’aucun contretemps nous fera passer Noël dans un aéroport… mais heureusement nous arrivons finalement en gare de Poitiers comme convenu à 13h le 24 décembre (enfin avec un petit retard de 20min de la SNCF quand même, normal !). Nous prenons le temps d’aller boire un vin chaud au marché de Noël histoire de se mettre dans l’ambiance, mais entre la fatigue, le temps maussade et les quelques personnes qui déambule d’un pas rapide, l’ambiance n’est pas vraiment celle qu’on avait en tête !

Enfin, il est l’heure d’aller rejoindre le grand père de Coline, qui a été mis dans la confidence avec sa grand mère (il faut ménager les cœurs sensibles), et qui est venu nous chercher. Quelques instants plus tard, nous frappons à la porte de la famille à Coline, coiffés de nos bonnets de père Noël. C’est son père qui ouvre la porte, sourit, perd son sourire, fais des yeux bizarres puis finalement, après quelques secondes, ouvre ses bras pour nous accueillir ! Sa mère, alertée par les cris, arrive peu après pour se joindre à la surprise générale. Un beau moment qui clôture en beauté ce voyage. Son frère et sa femme arrive par la suite, très surpris et content également. Une seule personne est moins surprise : Pierre, leur fils de 4 mois que l’on peut enfin prendre dans nos bras !

 

P1040238

P1040245

 

Après un petit café, Arthur prend la route (avec notre vielle 106, toujours opérationnelle !) pour aller retrouver sa famille. La bas, la surprise est un peu moins grande, des fuites ayant eu lieu, mais la joie d’être tous ensemble est la  même. Pour sur, ce Noël 2015 restera dans les annales.

DSCF5774

100_8570

 

Voilà, nous sommes maintenant de retour depuis 10jours. Après avoir profité de la famille et des quelques amis que nous avons pu revoir, nous regardons maintenant la suite, direction la montagne. Et oui, aller travailler dans les stations de ski va nous permettre de renflouer les caisses pour passer un été plus tranquille. Et la neige qui vient de tomber a déclenché une avalanche des annonces pour des boulots en restauration. On devrait donc pas avoir trop de mal à trouver.

C’est donc sûrement le dernier article de ce blog, au moins avant un petit moment. On tiens à vous remercier fortement de votre soutien tout au long de ce voyage. En effet, vous avez réussi à nous remotiver quand c’était nécessaire, tout en nous laissant la liberté d’écrire pas trop souvent, et de façon pas très régulière. Nous avons maintenant un super document, souvenir de ce magnifique voyage, et c’est largement grâce à vous.

Il ne nous reste plus qu’à vous dire à bientôt, mais en vrai cette fois ! 

22 décembre 2015

Nord Chili - Pérou

Petite escale au Chili !

Largués en plein désert le 22 novembre, un petit bus nous attend pour nous emmener à San Pedro de Atacama, au Chili. Un des déserts les plus arides au monde, bordé de volcans magnifiques. Nous arrivons dans une petite ville, très touristiques où la nuit en camping coûte au minimum 5000$ chilien, soit environ 8€ par personne ! Après avoir retiré au distributeur 200 000$ (à nous tout l’magot!), nous prenons le temps de nous acclimater à cette ville particulière, notamment pour sa chaleur torride la journée et son froid vif la nuit. En fait, le village est en train de fêter ces 35ans d’existence, avec concerts et feux d’artifices, et nous comprenons un peu mieux l’impression artificielle qui s’en dégage. San pedro a été créé pour accueillir les visiteurs nombreux de la région. Or, cette région très particulière géologiquement offre de nombreux sites à visiter. Nous louons un vélo pour aller visiter le plus proche, et sûrement le plus beau, la vallée de la lune ! Sous une chaleur torride, nous découvrons cet endroit qui porte bien son nom.

DSCF5576

DSCF5517

 

Le blanc des photos c'est du sel !

DSCF5552

DSCF5534

DSCF5539

DSCF5545

 

Puis, nous remontons vers le Nord pour aller visiter le parc national de Lauca. C’est d’ailleurs l’occasion de tester le stop, qui marche pas trop mal au Chili. Ici, nous effectuons notre première ascension d’un 5000m ! Environ 600m de dénivelé, dont une grosse partie dans un espèce de sable qui nous fait reculer à chaque pas ! Mais bien acclimaté à l’altitude depuis 2 mois, nous en venons à bout et nous sommes récompensés par une vue merveilleuse.

DSCF5606

DSCF5583

DSCF5589

DSCF5599

DSCF5610

DSCF5622

DSCF5625

DSCF5619

Après cette semaine au Chili, nous décidons d’aller directement au nord du Pérou pour profiter du soleil et de l’eau chaude de l’océan. Pour cela, on pensait prendre l’avion mais finalement nous nous laissons tenter par les trajets en bus “realmente 180°C”, c’est-à-dire des sièges qui s’incline comme un lit ! En plus, nous avons une petite télé chacun, des repas, … Bref, le grand luxe ! Et il en faut pour supporter ces … 40h de bus d’affilés ! Dans ces conditions, elles passent relativement vite et nous arrivons enfin le 2 décembre dans la station balnéaire de Mancora. Tout de suite, il faut se mettre dans l’ambiance et quitter les pulls pour les maillots de bains.

DSCF5638

DSCF5642

Nous passons quelques jours ici, en nous amusant dans les grosses vagues du Pacifique, puis nous partons vers notre prochain workaway à Lobitos. C’est un petit village au bord de la mer, dans une région complètement désertique (comme la plupart de la côte depuis le Chili), au milieu des puits de pétrole ! Le village connait un renouveau ces derniers temps grâce … au surf. La plage est en effet perpétuellement bordée par de beaux rouleaux, ce qui attirent les surfeurs du monde entier, et surtout des états unis. Nous devons donc rejoindre pour un workaway un jeune qui est en train de construire un petit hôtel. Mais, notre hôte n’est pas là pour le moment et c’est un autre volontaire qui nous accueille, lui même attendant l’hôte depuis 2 semaines ! En fait ce fameux hôte est parti depuis plusieurs mois selon les voisins, nous avons donc peu d’espoir de le voir. Toutefois, l’endroit est ouvert et tout de même plutôt sympa, bien que sommaire, avec une vue imprenable sur la mer. Malheureusement, la réserve d’eau est tarie (il n’y a pas l’eau courante dans cette région désertique et les maisons sont ravitaillées par camion), rendant les conditions un peu plus rudes ! Nous restons 2 nuits puis trouvons un hôtel où retrouver un peu plus de confort. Nous essayons aussi de nous mettre au surf, mais dans ces vagues assez forte l’expérience n’est pas très concluante ! Il nous faudra finalement trouver une autre plage aux vagues moins fortes, et avec la compagnie d’un prof, pour réussir à se lever et profiter de quelques vagues.

DSCF5656

DSCF5654

DSCF5692

DSCF5660

DSCF5664

DSCF5672

DSCF5683

 

DSCF5707

Après cette petite période farniente plage, nous sentons ici aussi Noël approcher et nous apprettons à prendre la route vers un endroit où Noël devrait être agréable !

DSCF5679

12 décembre 2015

Bolivie, au revoir

Nous reprenons la route, en ce dimanche 8 novembre, direction l’est, vers le parc Amboro. Ce parc, composé de jungle, dispose de 2 entrées, au nord et au sud. Nous commençons par rejoindre l’entrée nord par le village de buena vista. Fini l’altitude et le froid, nous sommes ici à 300m d’altitude. La chaleur est étouffante et les moustiques sont de retour ! Toutefois le village est sympa, l’ambiance détendue avec une jolie place principale toute verte. Pas question d’aller dans la jungle seuls, nous nous renseignons donc sur les tarifs des guides. Malheureusement, le routard a indiqué des prix en bolivianos, alors qu’ils sont en réalité en dollars, soit 7fois plus cher… Beaucoup trop cher ! Nous nous contenterons d’une visite d’une plantation de café.

Champ de cafe

Puis nous repartons vers l’entrée sud, avec un détour par Santa Cruz, capitale économique de la bolivie, pour prolonger nos visas d’un mois. Cette ville américanisée nous donne très peu envie d’y rester. Nous repartons donc directement vers le village de Samaipata. Ce petit village a 1600 m d’altitude dispose d’un climat idéal. De nombreux occidentaux s’y sont installés dans des communautés, créant une atmosphère agréable et dynamique. Pour notre part nous nous installons dans un camping avec en prime une grande cuisine à disposition ainsi qu’un grand ring fire pour passer les soirées autour du feu avec guitare, percu et mélodica, en compagnie de jeunes sud américain et européens. Le language est un mixte franco anglais espagnol. On y restera une semaine, dont beaucoup de journées à se reposer tranquille, aller au marché et profiter de la cuisine, etc… Beaucoup de ballades s’effectuant avec guide, nous n’en effectuons qu’une seule : los volcanos. Paysages encore une fois atypiques avec l’apparition d’un condor à seulement quelques mètres de nous. Furtif mais impressionnant !

DSCF5201

DSCF5208

DSCF5233

DSCF5235

DSCF5239

 

Puis on reprend la route direction Sucre, un peu plus au sud. Las des grandes villes, nous ferons halte seulement pour passer la nuit puis nous nous rendons ensuite à Potosí, encore plus au sud. C’est une ville minière, moins active que dans le temps, ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde (supérieur à 4000m). Pour les mêmes raisons que Sucre, nous ne nous y attardons pas et repartons dès le lendemain pour Uyuni, point d’excursion pour le salar du même nom et le sud lipez. Uyuni est une petite ville composée d’agence de voyage et de restaurants et située au beau milieu d’un désert de sel tout plat… Rendez vous le lendemain matin pour commencer un trip de 3 jours en 4*4. Durant ces trois jours nous voyons, entre autres, une immense étendue de sel ( avec une île remplie de cactus en plein milieu), un cimetière de trains rouillés, un restaurant en sel, un hôtel de sel (où nous passons une nuit), des lagunes de toutes les couleurs, des montagnes constituées de sable, un arbre en pierre, le désert de Dalí et d’immenses volcans culminant à plus de 6000m … Splendide!

DSCF5276

DSCF5317

DSCF5319

DSCF5320

DSCF5362

 

DSCF5370

DSCF5407

DSCF5439

DSCF5450

DSCF5462

DSCF5472

DSCF5481

DSCF5483

DSCF5484

DSCF5494

 

 

À la fin des trois jours (le 22 novembre), le chauffeur nous laisse en plein milieu du désert où un petit bus nous prend en charge pour nous rendre vers notre prochain pays…

Ps: pour les curieux qui se demandent voici l'état de nos chaussures

DSCF5355

19 novembre 2015

Retour in Bolivia

Et oui, notre prochaine étape a un goût de déjà vu puisque nous faisons demi tour vers la Bolivie : on en a pas fini avec ce chouette pays ! Retour donc à la Paz, en ce 22 octobre (plus ou moins), où nous profitons de l’artisanat local pour faire des achats. Puis nous nous laissons tenter par la descente en vélo de la route de la mort, la tristement célèbre route en terre au bord d’une falaise. Une deuxième route à été construite ce qui laisse le champ libre à des groupes de vélo dévalant en une matinée 3500m de descente sur 60km ! La première partie s’effectue sur une route bitumée qui commence à 4700m d’altitude, où nous pouvons rouler à fond sans trop de risque. Puis, on attaque la route de la mort proprement dite. Là il faut faire un peu plus fonctionner les freins! Les sensations sont aux rendez-vous, chacun se fait plaisir à son rythme. Arrivée à 1200m d’altitude, dans une ambiance tropicale avec rivière pour se rafraichir. Au top !

DSCF4920

DSCF4921

Il est tant d’aller découvrir de nouveaux horizons. Direction Cochabamba, à l’Est de la paz. La ville ne fait pas rêver mais c’est l’étape obligée pour se rendre au parc national de torotoro, sur les traces des dinosaures. Cette région géologique très particulière était recouverte d’une boue qui a conservé de très belles empreintes de dinosaures. Le parc ne se visite qu’en présence d'un guide, ce qui donne l’occasion de former un groupe avec …. des francais, touristes largement majoritaire en Bolivie. M'enfin, on s’est bien marré. Au programme : visite d’un canyon, d’une vallée, et d’une grotte en mode spéléologie !

DSCF4996

DSCF5002

DSCF5025

DSCF5058

DSCF5066

DSCF5074

DSCF5093

DSCF5103

Après 2-3 jours là bas, nous retrournons dans le coin de Cochabamba pour effectuer notre premier workaway en Amérique du Sud ! Cela fera du bien de se poser à la campagne, car c’est assez dur de sortir des villes ou des endroits touristiques sans son propre véhicule ou sans pouvoir faire du stop. De plus, nos ventres commencent à en avoir marre du poulet, riz, patate que nous mangeons quasi tous les jours sur les marchés.

Nous avons donc rendez vous dans une communauté, située dans la banlieue de Cochabamba. Si les alentours se sont fortement urbanisés, les portes de la communauté permettent de passer dans un autre monde où la verdure cache des maisonettes toutes rondes. On trouve également un bassin, un temple, un hôtel, un spa, une scène de spectacle, un chien, huit chats, deux perroquets et deux lamas qui tondent la pelouse. Ce cadre féérique à été créé par la communauté de chamalù, une sorte de chaman qui donne des conférences et écrit des livres pour révéler au monde les secrets du chamanisme et d’une vie simple et heureuse. Les curieux peuvent trouver ses vidéos sur internet. La communauté est composé d’une dizaine de personnes, la moitié n’étant là que depuis quelques mois. De plus, ils accueillent un grand nombre de volontaire car il y a fort à faire sur le domaine qui tombe un peu en ruine. À notre arrivée, il y avait deux néo zélandais, un sud africain, un américain et trois français. Durant les deux jours qui suivent notre arrivée, 7 autres français débarquent… Pas terrible pour progresser en Espagnol. Mais bon, on s’est bien marré encore !

DSCF5109

DSCF5115

DSCF5118

DSCF5126

DSCF5141

DSCF5143

DSCF5149

DSCF5155

DSCF5156

DSCF5185

 

Au programme pour Arthur : "para", refaire des toits en paille ce qui nécessite beaucoup de travail répétitif. Il faut d'abord trier la paille, formet des petits fagots, puis la tremper dans une barbotine (terre et eau) pour ensuite l'installer sur les toits. Coline a pour sa part fait deux jours de cuisine, deux jours de painture et un jour de ménage poncage de meuble. Au dela du travail, nous pouvons assister au yoga le matin à 6h et à deux conférences du grand Chamalù sur la senté et la méditation. Pas de grande révélation mais sympa quand même. Ce qui est assez comique c'est qu'il nous a dit le premier jour que la contamination n'existe pas, mais une épidémie de gastro a sévit toute la semaine nous fauchant tous un par un! Peut être un signe que nous ne nous intégrions pas suffisament dans la communauté. Il faut dire que la communication était assez faible avec ceux de la communauté. Nous décidons donc de repartir après cette première semaine, qui fut malgrè tout une très agréable pause.

Publicité
Publicité
1 novembre 2015

Sur la piste des incas !

Retour donc à Copacabana en ce mardi 6 octobre où nous attend un bus pour une durée de 10h direction… Cusco, la capitale des incas! Mais avant d’entamer la nuit un premier arrêt s’impose: la douane. Ils veulent bien de nous, parfait! On prend avec plaisir un nouveau tampon sur le passeport. Premier voyage de nuit en bus : bof. Mais il parait qu’il y a de meilleures catégories de sièges. Nous arrivons hagarres à Cusco à 5h du matin, les rues sont vides, rien d’ouvert... Nous trouvons un hôtel bon marché grâce à Jimmy (comme l’indique sa belle casquette), sacré personnage bien animé qui accostait tous les touristes fraîchement débarqués pour proposer hôtel, excursion,... Le temps de poser les affaires et de prendre un ti déjeuner, la ville se reveille. Perchée à 3400m d’altitude, nous sommes ici au coeur de la civilisation incas, dans la “Rome des incas”. Après avoir été la capitale des incas, elle fut ravagée à l’arrivée des espagnols puis reconstruite en utilisant les fondations de l’époque. Nous pouvons aujourd'hui admirer le savoir-faire incas dans de nombreux points de la ville, qui est par ailleurs truffée d’hôtels et de restaurants. Il est agréable de s’y promener.

DSCF4665

DSCF4618

DSCF4662

 

DSCF4621

DSCF4660

Mais nous sommes impatients de visiter un endroit encore plus mythique : le Machu Picchu! Le billet d’entrée réservé (à un prix dément bien entendu…), nous nous renseignons sur comment y aller en évitant le train (à un prix encore plus dément!). C’est tout vu, nous prenons le bus dès le lendemain matin. Arrivée à Santa María après 5h de “gros” bus, nous prenons ensuite un collectivo (mini bus) pendant trois heures qui, passant par un chemin digne de la route de la mort, nous amène au village-centrale de hydro-electrica. De là, il nous reste plus que 2 bonnes heures de marche, le long des rails de chemins de fer, pour enfin arriver à Aguas Calientes, ville la plus proche des ruines. Et pas de repos pendant cette marche car nous sommes assaillis par des mouches piquantes dès qu’on s’arrête ! Le choix du short par Coline ne fut d’ailleurs pas très judicieux. Assoiffés par cette marche rapide avec des sacs bien chargés, nos sommes attirés à l’entrée de la ville par un bar avec des ardoises accrochés dessus indiquant “cold beer”, tenu par … un breton!

Le lendemain matin on se lève de bonne heure, du moins pour nous, pour enfin découvrir le fameux, le magique, le magnifique Machu Picchu! Mais pour commencer, le Machu Picchu c’est ça: 300m de file d’attente pour prendre le bus qui te monte jusqu’aux ruines perchées 500m au dessus (12$ les 20mns de bus, c’est énorme pour ce pays!!!).

DSCF4667

On aurait pu y aller à pied mais on a choisi de grimper “la montana”, 450m de dénivelés. Ensuite sur le site c’est ça! 

DSCF4670

 

Mais le Machu Picchu c’est aussi ça! Vu de tout en haut, de la Montana, sommet situé à 450m au dessus des ruines, à environs 3000m d’altitude.

DSCF4700

On resta un moment à méditer et à se dire que quand même, les incas, ils avaient des bons goûts en matières de vues. De là, on redescend prendre un bain de foule et admirer le travail: des pierres énormes constituants les murs et les portes, un travail de titans!!! (Ils sont fous ces incas!).

DSCF4716

 

DSCF4718

DSCF4717

DSCF4725

 

DSCF4709

 

Autre gros point noir du site: il n’y a absolument aucune explication, aucun panneau sur le site, aucuns dépliants de fournis! Un scandale. Dans le but bien sûr que tu prenne un guide (pas évident juste pour deux personnes). Bref, à chacun son opinion, mais on peut quand même donner deux conseils à ceux qui veulent venir: levez vous de très bonnes heures, idéalement à l’ouverture du site (4h30), et si vous ne comptez pas prendre de guide imprimez quelques pages wikipedia pour avoir un minimum de renseignements sur place.

Pour redescendre deux solutions s’offre à vous : faire la queue longue d’au moins 700m pour prendre le bus (même tarif qu’à l’aller) ou redescendre à pied (ce qui s’avéra plus rapide que le bus au final!).

Après avoir récupéré nos sacs à dos, nous reprenons la route direction le camping repéré à l’aller et situé pile entre Aguas et Hydro-éléctrica, ce qui aura aussi l’avantage de nous couper la route en deux. Rencontre avec deux couples de français, c’est ça de suivre les indications du routard ! Ha oui, le tout encerclé par les mouches des sables, petites mouches qui te piquent et ça te gratte pendant 4 jours!!!

Puis on reprend la route en sens inverse, mais en s’arrêtant cette fois dans la vallée des incas. Premier arrêt: Ollantaytambo. Joli village, devenu très touristique, avec ses ruelles d’époque, toutes pavées et bordées des rigoles originelles d’évacuation des eaux. Une jolie forteresse surplombe la ville, mais nous ne l’admirons que de loin car nous n’avons pas le boletto touristico nécessaire…

DSCF4754

DSCF4757

DSCF4761

 

Second arrêt: Pisac. Nous comprenons arrivé sur place pourquoi beaucoup de voyageurs au long court aiment y faire halte pour quelques temps. L’ambiance y est beaucoup plus chamanique. La ville est surplombée de ruines. N’ayant toujours le bolletto touridtico nécessaire nous parvenons quand même à passer le poste de contrôle en fin de journée, une fois les contrôleurs débauchés, mais la nuit aura raison de nous et il faudra nous contenter d’une superbe vue sur toute la vallée. Magnifique encore une fois!!! Et si vous désirez y faire halte, on connais une super adresse d’auberge de jeunesse avec un très bon accueil et bonne ambiance.

DSCF4767

DSCF4775

Malgré une bonne soirée, nous décidons de partir le lendemain matin direction Choquequirao. Tout d’abord, petit arrêt à Cusco pour faire des provisions car Choquequirao c’est 4jours de marche aller-retour pour aller voir des ruines (forcément) beaucoup moins visitées. C’est donc les sacs bien chargés que nous reprenons la route. Mais malgré avoir demandé plusieurs fois à plusieurs personnes différentes, (dont une femme de l’Office du tourisme et le conducteur du mini bus) nous nous retrouvons après 3heures de routes dans un village sans correspondance pour notre destination! On discute, on parlemente, rien à faire, la seule option à cette heure-ci et de prendre plusieurs taxi pour arriver à notre but. Bref, en faisant court, premier taxi pour le village d’en bas (1h), puis bus in-extremis pour le village d’après (1h) où l’on passera la nuit car il fait déjà nuit. Le lendemain, après trois banques différentes, on apprend que pour retirer de l’argent il faut aller jusqu’à Abancay, qui n’était pas sur notre route. Pas de bus, on partage un taxi qui fonce sur la route pour nous permettre de passer in-extremis le col car un rally est prévu dans l’après-midi… Pas manqué au retour, à 2h de l’après-midi, argent en poche, impossible de faire passer le taxi. On assiste donc à la course de rallye pendant plus de trois heures… Belles voitures mais qui ralentissent au milieu des piétons… Nous parvenons finalement à notre but en début de soirée, après deux jours de voyage au lieu de 3h30 ! Notre chauffeur de taxi tient également une auberge ou nous passerons la nuit et où nos dégusterons une succulente soupe.

Le lendemain nous sommes enfin parés pour le treck. En pleine force de l’âge, nous décidons de ne pas prendre de mules pour porter nos sacs. C’est partis pour en prendre plein les mirettes! Et plein les pattes aussi! Premier jour: 20kms et 1000m de dénivelé négatif, on arrive avec plaisir au camping situé à côté de la rivière. On teste pour la première fois nos pastilles à eau… pas super! On se réveille bien brassé du ventre après une nuit plutôt agitée. On tente quand même de reprendre la route. Résultat: on arrive au camping suivant après 3h de montée au lieu des 1h30 normalement nécessaire (pour 500m de dénivelé)… OK on reste ici pour la journée! On passera une bonne moitié de la journée à dormir… On se réveille le jour suivant avec quelques restes mais dans l’ensemble ça va, on parvient à atteindre le sommet 1000m plus haut et visiter les fameuses ruines, servant d’ultime bastion de résistance des incas face aux envahisseurs espagnols. Encore une fois d’une beauté à couper le souffle, et résultant d’un travail d’acharné avec toutes ces terrasses à flan de montagne. Vertigineux! On passera la nuit pas très loin des ruines, à environs 3000m d’altitude. Le retour se fera sans encombre sur deux jours ou l’on parviendra cette fois directement à Cusco le second soir :-)

DSCF4827

DSCF4841

DSCF4809

DSCF4802

DSCF4873

DSCF4849

Retour dans notre petit hôtel bon marché pour passer la nuit, avant de reprendre la route pour notre prochaine destination…

À bientôt!

20 octobre 2015

Benvenidos en America de sur !

Après 15 heures de voyages et 2 escales, Puerto Rico et Miami, nous arrivons enfin en Amérique du Sud, et plus particulièrement à La Paz, en Bolivie ! Atterrissage sur l'aéroport le plus haut du monde, à 4000 m d'altitude. Après deux mois dans les Antilles, il s'agit tout d'abord de s'acclimater. La tête tourne un peu et on fonctionne au ralenti. On arrive quand même sans trop de problème à passer la douane et prendre un mini bus pour rejoindre le centre ville, quelques centaines de mètres plus bas.

DSCF4465

DSCF4472

DSCF4432

DSCF4456

La Paz semble irréelle, perchée si haut mais tout de même aux pieds de montagne encore plus haute. Les pieds sur terre et la tête dans les nuages! Dans la ville, la population s'active au petit matin, montant et descendant les innombrables collines avec parfois de très lourdes (en tout cas volumineuses) charges. Les gens nous semblent courir mais c'est surtout nous qui avançons à un rythme de tortue. Nous visitons donc doucement la ville avant de pouvoir rejoindre la chambre d'hôtel, où nous nous écroulons pour dormir jusqu'au lendemain matin !

DSCF4449

 

Vue du restaurant de l'hotelDSCF4452

Petit déjeuner des champions!

Le lendemain, ça commence à aller mieux. Nous en profitons donc pour se promener dans les quartiers de la ville, et notamment dans le quartier artisanal qui regorge de ponchos, bonnets, vestes, tous plus colorés les uns que les autres. Nous prenons également le téléphérique qui permet de remonter sur le plateau à 4000 m et de profiter d'une vue exceptionnelle sur la ville.

DSCF4463

DSCF4454

Au bout de 3-4 jours, nous nous sentons suffisamment en forme pour partir à la découverte du pays, en commençant par Copacabana, une petite ville au bord du lac titi caca.

DSCF4488

DSCF4479

C'est après 4h30 de bus et une traversée en ferry ("maison") que nous arrivons en début d'après midi à Copacabana. Beaucoup de nuages, air assez frais (à 3850m), nous faisons un tour dans cette petite ville remplie de restaurants et d'hôtels sans plus nous attarder. Le lendemain est plus ensoleillé et nous commençons à mieux apprécier cette ville, qui semble plus animer ce samedi, avec de nombreuses voitures décorés qui viennent se faire baptiser en face de la cathédrale. Ballade le long du lac titicaca et petite grimpette sur la colline "Cerro San Cristobal" qui surplombe la ville ce qui nous permet de découvrir un peu mieux le lac titicaca. Au retour de ballade nous nous arrêtons prendre la biere récupératrice du sportif dans un bar bien sympa qui passe de la bonne musique.

DSCF4520

DSCF4502

DSCF4507

DSCF4513

DSCF4516

DSCF4525

Sur la route pour rentrer à l'hôtel, nous entendons de la musique plus forte qui semble provenir de la place principale. Effectivement, une scène est installée avec orchestre pour commémorer la fête du saint de la ville. Nous commençons à danser et rencontrons beaucoup d'étranger sud-américain faisans escale ici pour quelques temps en travaillant dans les restaurants, souvent en tant que rabbateurs dans la rue. Il s'agit donc de nos premiers "vrais" échanges en espagnols, aidés par la danse, le mime, les rires et pas mal d'alcool... À 4000m, nous dansons un bon moment sans sentir l'essoufflement et en essayant d'apprendre avec plus ou moins de succès à danser selon le pays des saisonniers (Uruguayen, Argentin, Colombien !).

Nous nous réveillons le lendemain et l'altitude nous rappelle à l'ordre: les lendemains de fête sont encore plus difficilles ! Comme prévu la veille, il nous faut malgré tout embarquer sur un bateau pour rejoindre "l'isla del sol" à env. 2h de traversée. Du bateau sur un lac, ça ne bouge pas beaucoup !

 

DSCF4527

 

Mr Meuh entre deux boissons local, le té con téDSCF4530

DSCF4535DSCF4537

Nous passons sur cette île deux nuits et une journée complète avec pour logement une chambre avec vue sur le lac et la cordillère royale en arrière plan lorsqu'il fait beau temps. À l'aise ! Remis de la fête, nous effectuons le tour de l'île en empruntant le sentier des crêtes à l'aller, avec superbe vue sur la cordillère royale, et le chemin qui longe la côte au retour. Superbe ballade, paysages magnifiques, quelques taxes de passage pour les habitants, deux alpagas.

DSCF4572

DSCF4541

DSCF4543

DSCF4567

DSCF4570

DSCF4599

 

Cordilière royale en arrière planDSCF4574

DSCF4577

DSCF4580

DSCF4583

 

Deux alpagas sur le chemin

Nous sommes maintenant en excellentes conditions, aussi grâce à la fête de l'avant veille à presque 4000m qui a mine de rien constitué un super entrainement, et nous nous sentons prêt à partir encore plus loin pour d'autre randonnées et visites que nous rejoindrons en deux heures de bateau (pour Copacabana) et 10h de bus de nuit... La suite au prochain numéro !

DSCF4605

Lever de soleil sur le lac...DSCF4613

14 octobre 2015

Patience, Patience

On a un ti message d'ecrit mais ca va pas etre possible de le mettre sur internet de l'endroit ou nous sommes avant une petite semaine !

Donc a bientot pour plus de news !

1 octobre 2015

Antilles, suite et fin !

Nous sommes donc restés travailler 2jours de plus chez Thierry, à sa demande, afin de couler la dalle en béton du prochain bungalow. Mais les derniers jours de cohabitation ont été assez tendu, et il a finalement décider de nous mettre à la porte tous les 4, le jour où nous avions décider de partir, après une discussion plutôt animée... M'enfin, avec les 2 autres workawayers Steph et Charlie, on en rigolera bien ! Surtout arrivé chez Didier, belge aussi, qui a déjà récupéré d'autres personnes sortant de chez Thierry... Et oui, le workaway, on gagne pas à tous les coups. Mais quand on voit le boulot effectuäe en un mois, il y en a vraiment qui ne sont pas reconnaissant !

DSCF4305

DSCF4306

DSCF4265

DSCF4278

Pour profiter de nos quelques jours de liberté avant le retour vers la Guadeloupe, nous allons visiter un des sites uniques de l'île : le lac bouillant, un lac volcanique en constante ébullition. Pour y accéder, nous devons marcher 3 bonnes heures, sur un chemin en mauvais état (avec glissement de terrain) à cause des intempéries récentes, et traverser deux vallées de la désolation au milieu des geysers, sensations garanties ! Après tout cela, nous arrivons enfin au lac qui en effet bouillonne dans des vapeurs de souffre. C'est vraiment très impressionnant.

DSC07004

DSC07018

DSC07042

DSC07006

Au retour, nous nous arrêtons aux titou gorges, sombres et très étroites que nous avons quand même remontées dans de l'eau bien froide (pour les Antilles quoi !). Un vrai bonheur après cette grosse rando. Remède anti-courbatures approuvé!

DSC07063

DSC07070

Nous sommes aussi allés observer les fonds marins à la plage de champagne, reconnue pour ses coraux et ses bulles de gaz sous marine qui remontent. Les fonds étaient recouverts de boue et la visibilité faible, toujours à cause des pluies récentes, mais les poissons étaient toujours là, et les bulles jaïssantes de partout procuraient un climat bien particulier, comme dans un documentaire de France 5.

Nous avons également été visité la côte est, encore plus sauvage et peut être bien plus belle ! C'est ici que nous trouvons la (au moins une des) plus belle plage que nous ayons jamais vus. C'est là aussi que se trouve la réserve des indiens caraïbes kalinago, les seuls rescapés de la découverte des Antilles par les européens. Comme on s'est un peu paumés sur la route nous auront juste l'occasion de faire un petit détour dans la réserve, mais on ne peut pas trop en dire grand chose.

DSCF4340

DSCF4341

DSC07109

DSC07105

Le jeudi 24 septembre, après un mois en Dominique, nous prenons le bateau retour vers la Guadeloupe, accompagnés de Steph et Charlie qui veulent essayer de trouver du boulot là-bas. Pour notre part, il s'agit juste de faire un petit coucou à Julia, Kevin et Luna avant de partir pour notre prochaine destination. Nous louons donc un gîte sur Basse Terre pour le we avec tout ce petit monde (sauf Luna qui a été bannie !), histoire de profiter du coin et de faire la fête. Les deux objectifs ont été bien remplis (surtout le second :-), avec l'occasion en plus de revoir des amis rencontrés soit en Dominique, soit en Guadeloupe.

DSCF4394

 

Le dimanche, nous laissons Steph et Charlie chez Mika, le airbnb bien sympa où nous avions séjourné. Cela nous permet de profiter du concert percussion improvisé par les rastafaris de  là-bas, un beau cadeau d'adieu des Antilles !

Enfin, nous rentrons sur St François pour notre dernière nuit dans les Antilles. Le temps de dire au revoir à Julia et Kevin, ainsi que Luna qui comprend un peu trop ce qu'on lui dit maintenant et s'est mise à pleurer à chaudes larmes quand on lui a dit qu'on partait pour longtemps.... Et oui, les vrais au revoir, c'est jamais agréable.

Nous prenons donc la direction de l'aéroport le lundi matin, en prévoyant cette fois ci très large afin d'éviter la déconvenue du bateau pour la Dominique. Notre vol étant indiqué, nous attendons tranquillement que les guichets d'enregistrement soient indiqués, comme nous l'a dit la personne chargée des informations. Toutefois, environ 1h15 avant l'heure prévu du décollage, nous allons demander à quelqu'un d'autre qui nous dit qu'en fait il faut aller enregistrer à un autre terminal et qu'il faut qu'on se dépêche car il ferme dans 5 minutes ! Panique, nous courons en trombe vers le bon guichet (heureusement, l'aéroport de pointe à pitre est petit !). Et là le gars nous demande l'impression de notre ESTA, le visa pour les USA, car nous y passons en transit ! Nous avons bien ce visa grâce au début de notre périple mais non imprimé, et le wifi internet ne marche pas pour qu'on puisse aller sur leur site et même sur leur ordi le site bug, impossible de prouver que nous l'avons ! Au dernier moment, nous pensons à montrer nos cachets de l'immigration des USA apposés lors de notre début de périple. Et là miracle, le gars commence à se dérider et nous dit que c'est bon, on peut embarqué ! Cette fois ci, on est vraiment pas passé loin de louper l'avion ! Mais on est finalement bien installés, direction .... Vous le saurez bientôt !

Indice : quelques jours d'acclimatation s'imposeront !

24 septembre 2015

Welcome to Dominica !

Pour la suite du périple, nous nous sommes dit que nous n'avions pas eu notre dose de chaleur et de moustique et nous avons donc décidé de continuer à découvrir les Antilles. Direction la Dominique, une petite île au sud de la Guadeloupe surnommée l'île nature des caraïbes. Après une petite course en sac à dos, nous voici rendu juste à temps sur l'Express des îles: bateau au départ de pointe à pitre et desservant les îles de Dominica puis Martinique puis Sainte Lucie. Nous nous arrêtons en ce mercredi 26 Août et après deux heures de navigation sur la première île ou nous attends notre prochain workaway chez Thierry le Belge. Au programme: construction et jardinage.

Notre première nuit fut pour le moins assez mouvementé. En effet, après la "trempette tropicale" Danny en début de semaine, c'est maintenant le tour d'Erika, "dépression qui doit s'affaiblir avant d'atteindre les côtes guadeloupéenne". Accueil par Thierry qui nous fait le tour de la propriété et nous montre la tente dans laquelle nous passerons la première nuit seulement. La pluie tombe toute la nuit et nous nous réveillons au matin par une gouttière dans la tente. En fin de matinée le pluviomètre indique 30 cm de pluie! De la où nous sommes, perchés sur les hauteurs, nous pouvons déjà constater que la route principale en bas est coupée, la petite rivière s'étant transformée en gigantesque torrent de boue, charriant blocs de pierre et tronc d'arbre. En milieu d'après-midi, la pluie cesse enfin. Nous descendons au village pour constater les dégâts. La vallée est ravagée. Les routes sont coupées de chaque côté, mais un itinéraire bis s'improvise assez vite. Le bilan est lourd sur cette île très montagneuse, comptant plus de 365 rivières. La plupart des ponts sont détruits et de très nombreux glissements de terrains ont ravagé les vallées. On compte plus de 35 disparus qui ne seront pas retrouvés...

 

DSCF3956 Vue d'en haut.

 

DSCF3972 Vue d'en bas.

DSCF4038

DSCF3970

 

Toutefois, nous restons assez hors de tout ça chez Thierry qui vit en quasi autonomie : panneau solaire et récupération de l'eau de pluie. Le lendemain, nous nous mettons donc au travail, avec Ben, un autre workawayer français, arrivé en même temps que nous. Ça fait du bien d'avoir de la compagnie ! Thierry a déménagé ici il y a 6 ans et transforme petit à petit son magnifique bout de terrain avec vue sur mer en location touristique. Nous nous attelons pour commencer au défrichement d'une parcelle pour faire les fondations d'un nouveau bungalow en bois. Au programme : pioche et barre à mine, pour bouger les cailloux et déraciner les arbres, "sinon ça repousse" . C'est dur, mais Thierry se rattrape en nous faisant de bons petits plats et en nous emmenant visiter les quatre coins de l'île. Toutefois, au bout de plusieurs jours de travail aussi dur, nous lui faisons comprendre que nous sommes venus pour faire de la construction et que nous souhaitons donc travailler sur le bungalow déjà en cours de construction. On finit par s'y imposer, ce qui rend les journées de travail plus agréable !

 

DSCF4272

DSCF4301

DSCF4274 

DSCF4067

DSCF4112

DSCF4179

En parallèle, nous visitons l'île et notamment ses cascades et bassins. Malgré les dégâts, de nombreux sites sont encore accessibles, bien que parfois chamboulés. Nous allons également faire du palmes masque tuba dans un cratère de volcan à cheval sur la mer, où nous voyons une tortue, une raie, une murène... Splendide! Désolé, il y a peu de photos car nous n'avons pas pu les récupérer chez Thierry, qui faisait photographe officiel. L'ambiance est assez différente de la Guadeloupe, déjà car c'était une île sous domination anglaise avant son indépendance en 1978, ensuite car elle est beaucoup moins développée. Toutefois, nous n'aurons pas trop l'occasion de rencontrer les locaux, car Thierry joue son rôle de guide à fond, ce qui donne un goût de voyage organisé à nos sorties...Nous essayons par nous même d'aller faire une randonnée mais le chemin est malheureusement trop endommagé pour continuer. Mais rien que la route d'accès complètement ravagée nous donne l'occasion de faire une rando bien particulière !

DSCF4059

Roseau, la capitale

DSCF4052

DSCF4158

DSCF4169

DSCF4172

DSCF4092

Au bout de 2 bonnes semaines, de nouveaux workawayers arrivent, de France également, avec qui nous accrochons bien également. Par contre, Thierry commence à supporter de plus en plus mal toute cette joyeuse bande (de moule;-) ) parfois un peu indiscipliné, donc l'ambiance devient un peu pesante. De plus, le bungalow étant achevé, nous reprenons sans joie la pioche et la barre à mine. À quelque jours de la fin de notre visa d'un mois, nous aimerions bien nous prendre quelques vacances ensemble. Toutefois, il nous demande quand même de rester quelques jours de plus pour l'aider à couler la dalle en béton, ce qui achèvera de le fatiguer ! Mais cette fois c'est bon, nous sommes libérés pour les quelques jours restant de notre visa :-)

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Meuh où vont-ils ?
Publicité
Albums Photos
Archives
Publicité